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In just a few weeks, the federal government is expected to release a draft outlining new regulations for a cap on oil and gas sector emissions. We know this isn’t the sexiest topic, but it’s an important one, and it could be a game changer.
The oil and gas industry is the largest emitter of greenhouse gases in Canada—and the industry’s lobbyists are doing everything they can to keep it that way.
OK, but do we really need a “cap”?
Canada has set national goals and targets for reducing greenhouse gas emissions, including for the oil and gas sector. But these targets aren’t working.
Without stronger regulations, including accountability and tougher penalties, the oil and gas industry simply isn’t going to forego its massive profits—even for the health and well-being of humanity. In fact, oil and gas sector emissions have risen more than emissions in any other sector of the economy: 88% since 1990.
A cap—particularly a “hard” cap—on emissions would send a loud message to oil and gas companies that its business-as-usual days are numbered.
It would also signal to the provinces that they have to get serious about transitioning to clean, renewable energies.
Yes, but what about jobs? Yes, what about jobs? Did you know that the fossil fuel sector (oil, gas, and coal) accounts for less than 1 percent of all jobs in Canada? The fossil fuel industry has done an impressive job inflating its role as an employer. It’s also snuffed out a lot of union jobs. Canada’s mining sector, which includes oil and gas, “has experienced the most rapid decline in union representation of any sector in the Canadian economy.”
What about inflation? The fossil fuel industry wants us to believe that the rising cost of oil and gas is simply a function of the market. But the truth is, the biggest chunk of those inflated prices is going directly into corporate profits. Last year, the oil and gas industry saw its biggest profits ever recorded, while consumers struggled to keep up with rising costs.
A strong emissions cap will:
- create new jobs in the renewable energy sector (outstripping job losses in oil and gas) and free up billions in tax dollars that are currently propping up the fossil fuel industry.
- reduce energy costs by accelerating the transition to cost-saving renewable energies such as wind, solar, and existing hydro.
- provide a reality check for provincial governments and power utilities that are currently pursuing costly wildcard energy solutions (i.e., carbon capture and storage, small modular nuclear reactors) and new investments in fossil fuel infrastructure that are destined to become stranded assets.
We know it can be hard to find the time or motivation to give a damn. And we’re not promising any miracles here. But we’re tired of the oil and gas industry always getting its way—and our tax dollars, too.
So what do you say? Will you join us in telling your local MP—and Prime Minister Justin Trudeau—to stand up to the oil and gas lobby and deliver a hard cap on emissions?
Learn more about the emissions cap at beyondclimatepromises.ca and cappollution.ca
Still have questions? Get in touch: atlantic@sierraclub.ca
Dans quelques semaines, le gouvernement fédéral devrait publier un projet de nouvelle réglementation visant à plafonner les émissions du secteur pétrolier et gazier. Nous savons que ce n’est pas le sujet le plus sexy, mais c’est très important et ça pourrait changer la donne.
L’industrie pétrolière et gazière est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au Canada, et ses lobbyistes font tout leur possible pour qu’il en reste ainsi.
C’est vrai, mais avons-nous vraiment besoin d’un « plafond »?
Le Canada a fixé des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, y compris pour le secteur pétrolier et gazier. Mais ces objectifs ne fonctionnent pas.
En l’absence d’une réglementation plus stricte, incluant une responsabilité et des sanctions plus sévères, l’industrie pétrolière et gazière ne renoncera tout simplement pas à ses énormes profits, même si la santé et le bien-être de l’humanité sont en jeu. En fait, les émissions du secteur pétrolier et gazier ont augmenté plus que celles de tout autre secteur de l’économie : 88% depuis 1990.
Un plafonnement des émissions – voire un plafonnement « strict » – enverrait un message clair aux compagnies pétrolières et gazières : leurs façons de faire habituelles ne seront plus acceptables.
Ce plafonnement signalerait également aux provinces qu’elles doivent prendre au sérieux la transition vers des énergies propres et renouvelables.
Oui, mais qu’en est-il des emplois? Saviez-vous que le secteur des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) représente moins de 1% de tous les emplois au Canada? L’industrie des énergies fossiles a fait un travail impressionnant pour faire valoir son rôle d’employeur. Elle a également supprimé un grand nombre d’emplois syndiqués. Le secteur minier canadien, qui comprend le pétrole et le gaz, « a connu le déclin le plus rapide de la représentation syndicale de tous les secteurs de l’économie canadienne».
Qu’en est-il de l’inflation? L’industrie des énergies fossiles veut nous faire croire que l’augmentation du coût du pétrole et du gaz est simplement une fonction du marché. Mais en réalité, la plus grande partie de ces augmentations ne sert qu’à gonfler les profits des entreprises. L’année dernière, l’industrie pétrolière et gazière a enregistré les bénéfices les plus importants de son histoire, tandis que les consommateurs luttaient pour faire face à l’augmentation des coûts.
Un plafond d’émissions rigoureux permettra de:
- créer de nouveaux emplois dans le secteur des énergies renouvelables (qui compenseront les pertes d’emplois dans le secteur du pétrole et du gaz) et libérer des milliards de dollars d’impôts qui soutiennent actuellement l’industrie des énergies fossiles.
- réduire les coûts de l’énergie en accélérant la transition vers des énergies renouvelables peu coûteuses telles que l’énergie éolienne, l’énergie solaire et les centrales hydroélectriques existantes.
- rappeler à la réalité les gouvernements provinciaux et les compagnies d’électricité qui recherchent actuellement des solutions coûteuses (piégeage et stockage du carbone, petits réacteurs nucléaires modulaires) et de nouveaux investissements dans les infrastructures d’énergies fossiles qui sont destinés à devenir des actifs désuets.
Nous savons qu’il peut être difficile de trouver le temps ou la motivation de se préoccuper de ces enjeux. Et nous ne promettons pas de miracle. Mais nous en avons assez que l’industrie pétrolière et gazière obtienne toujours ce qu’elle veut, y compris l’argent de nos impôts.
Qu’en pensez-vous? Vous joindrez-vous à nous pour dire à votre député local – et au Premier ministre Justin Trudeau – de tenir tête au lobby du pétrole et du gaz et d’imposer un plafonnement strict des émissions?
Pour en savoir plus sur le plafonnement des émissions, consultez les sites beyondclimatepromises.ca et cappollution.ca.
Vous avez d’autres questions? Contactez-nous : atlantic@sierraclub.ca